Saviez-vous que depuis septembre 2017, le trouble développemental du langage est le nouveau terme pour définir la dysphasie. Cette appellation a été acceptée par l’OOAQ (Ordre des Orthophonistes et Audiologistes du Québec). Encore aujourd’hui, il est possible de voir : dysphasie, trouble primaire du langage et trouble développemental du langage dans les écrits ou rapports. Il est important de retenir que ces trois appellations font référence au même trouble, mais qu’avec le temps, il est possible que le TDL devienne le seul mot utilisé.
Vous trouverez les termes : dysphasie, trouble développemental du langage et TDL dans les descriptions afin de varier les mots, mais sachez qu’ils veulent tous dire la même chose. Dysphasie + utilisera davantage trouble développemental du langage pour être en cohérence avec le changement d’appellation.
Selon l’Ordre des orthophonistes et des audiologistes du Québec (OOAQ,2004), le Trouble Développemental du Langage (dysphasie), est une atteinte neurologique qui persiste tout au long de la vie. Ce trouble affecte soit l’expression, soit la compréhension ou l’expression et la compréhension du langage (dysphasie mixte). (Dysphasie +, 2014) Il peut affecter le développement cognitif, affectif et social de l’individu. Toutefois, les études démontrent qu’un bon encadrement, du soutien et l’élaboration d’outils adaptés à leurs besoins, augmente considérablement leur autonomie. (Dysphasie +, 2014, Institut Raymond Dewar, 2013)
Le trouble développemental du langage touche différentes composantes du langage, voici celles pouvant être atteintes :
La nature exacte des dysfonctions est encore inconnue. Celui-ci survient à la naissance et ne serait pas la cause d’un quelconque traumatisme. De plus en plus d’études concourent à la possibilité d’une activité cérébrale anormale et à un dysfonctionnement dans les structures localisées de l’hémisphère gauche du cerveau (Romagny, 2008). Également, l’une des causes possibles s’oriente autour des prédispositions génétiques. En effet, il est remarqué que des antécédents de dysphasie dans la famille, augmentent de 2 à 7 fois le risque d’avoir ce trouble. (Ellemberg, 2014)
Il est important de savoir que le TDL n’est pas causé par :
« Au Québec, à l’âge de 5 ans, 9.4% des enfants présentent un trouble primaire du langage (dysphasie). À 12 ans, 72% de ceux-ci ont toujours une problématique persistante sur le plan du langage. » -Dysphasie Québec
L’incidence des troubles de la parole et du langage est estimée à environ 13% chez les enfants âgés de 2 à 5 ans, avec un ratio garçon/fille de 2 pour 1. (Département d’orthophonie de l’hôpital pour enfants, février 2001)
Le fait d’être exposé à plus d’une langue ne cause pas de retard ou de trouble du langage. (Département d’orthophonie de l’hôpital pour enfants, février 2001)
Dans le cas où un enfant d’âge préscolaire présente un problème de parole et/ou de langage, il est pertinent de recommander la fréquentation d’une garderie/prématernelle au moins quelques jours par semaine. Ceci leur donnera l’opportunité d’être exposés à une plus grande variété de situations linguistiques et les aidera à développer leurs habiletés de socialisation. (Département d’orthophonie de l’hôpital pour enfants, février 2001 .
Comme le trouble est relativement récent, plusieurs adultes ignorent avoir le TDL et ils soupçonnent l’avoir par le biais de leur enfant ayant un TDL qui a les mêmes difficultés que ce dernier. Ils peuvent le confirmer en allant faire une évaluation au privé uniquement. Ceci rend encore plus difficile de bien saisir l’ampleur de ce trouble et peu de services existent pour les personnes d’âges adultes.
Toutes les personnes avec un TDL ont minimalement ces 5 troubles, à des degrés qui varient selon l’individu:
D’autres troubles additionnels peuvent aussi être observés à différents degrés selon les personnes:
Les personnes avec un trouble développemental du langage toute comme les personnes non atteintes ont des compétences et des rêves qu’ils souhaitent mettre en œuvre et accomplir. Ces personnes ont de nombreuses forces qui inspirent leur entourage au quotidien. Il est important de souligner ces forces, car elles permettent d’axer nos interventions ou approches avec une vision plus positive et gagnante.
Forces
ET PLUS ENCORE ...
Des orthophonistes du Département d’orthophonie de l’Hôpital de Montréal pour enfants ont décrit les distinctions entre les troubles de langage et de parole que voici.
LE LANGAGE est le terme donné à cette faculté innée que possède l’humain et qui rend possible la construction de systèmes linguistiques (langues) dans une communauté qui partage les mêmes codes et conventions.
LA PAROLE se produit lors de la vibration des cordes vocales et la contraction musculaire de la bouche ainsi que la langue. La parole est donc un moyen d’utiliser notre voix et le langage pour s’exprimer.
Non (hormis les 5 troubles décrits précédemment). La description des personnes avec un trouble développemental du langage représente une difficulté en soi, parce que, justement, plusieurs profils différents peuvent être observés chez les personnes avec ce trouble.
Non. La personne avec une dysphasie présente une intelligence normale, un sens de l’observation très développé et un grand désir de communiquer. Malgré cela, le trouble développemental du langage est considéré comme un problème grave de la communication et du développement, ce qui nécessite une approche individualisée et adaptée, notamment au niveau de la famille et des services éducatifs. Ceci a donc une répercussion sur les apprentissages, si la personne n’a pas accès au vocabulaire lié à son âge, elle ne peut comprendre les concepts appris par les personnes de la même tranche d’âge.
Oui. Ce trouble touche plus particulièrement les garçons que les filles. Les statistiques montrent qu’il y a une fille avec un TDL pour 3 garçons .
Selon l’Ordre des orthophonistes et des audiologistes, au Québec, à l’âge de 5 ans, 9,4% des enfants présentent un trouble développemental du langage (dysphasie). À 12 ans, 72 % de ceux-ci ont toujours une problématique persistante sur le plan du langage
Les prédispositions génétiques seraient une cause possible de ce trouble. Plus précisément, un enfant serait de deux à sept fois plus à risque de vivre avec ce trouble s’il y a des antécédents de trouble développemental du langage dans sa famille. Aussi, les frères ou les sœurs d’un enfant vivant avec le TDL sont environ 22 % plus à risque de démontrer des troubles apparentés à ce trouble de langage comme le trouble d’apprentissage, la dyslexie, le trouble envahissant du développement, etc.
Non, il est impossible de faire une telle prédiction. De plus, le TDL se manifeste différemment d’une personne à l’autre ; il peut se situer à des niveaux différents et à un degré plus ou moins sévère.
Chez Dysphasie +, l’effort émis par les participants leur est constamment mentionné et félicité.
« Essayer c’est réussir » représente la dynamique présente au sein du personnel. L’épanouissement et le bien-être des participants sont en première position dans la liste de priorités de l’association, car une fois ces deux choses établies, il est plus simple et agréable d’atteindre son plein potentiel. Voici une boîte à outils qui vous permettra d’analyser votre façon d’interagir avec une personne avec un TDL :
Lorsque la personne devant moi ne me comprend pas, je peux me poser les questions suivantes :
Vous voulez en savoir plus ... contactez-nous ou parcourez notre boîte à outils
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